inali
Nombre de messages : 42 Localisation : Rabat/Maroc Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: LA BOHEMIENNE Mer 20 Sep - 3:10 | |
| LA BOHEMIENNE
Dans notre entourage, elle est connue C’est la bohémienne de l’avenue Elle chante la paix, elle chante l’amour Elle à mal partout, elle à mal au cœur
Les arbres et les herbes ont fleurit Elle est négligée, elle manque d’abri Selon ses dits, elle ne craint pas la mort Elle à peur de l’avenier, elle n’à pas tord
Seule au monde, sentiment ardu De voie en voie, elle est confondue Au hasard, l’ambulante s’en va Pensive, les yeux plantés vers un endroit Un canton, que personne ne voit !!!
Dés sa naissance, seule elle naviguait Sur le boulevard de la vie, elle narguait A travers les silences et les cris Vraiment têtue, au lieu de pleurer elle rie.
Elle se hisse chaque fois qu’elle tombe Dans un creux ou dans une catacombe, Dans ses propres tourments elle se noie Elle vie ainsi, c’est son sort, c’est le désarroi.
Elle songe d’un si beau jour Où elle peut chanter l’amour Changer l’opacité en lumière Faire de la liberté sa bannière.
De sa solitude, elle ne peut sortir De son désarroi, elle ne peut s’enfuir De sa désolation, elle ne peut guérir.
Elle admire le ciel et nage, dans ses nuages Elle est d’ici, de là, sur la terre elle voyage Elle est folle, elle est lucide comme un sage Parfois elle est là, active et pleine de rage.
Elle se balade tête haute comme un acteur Elle à soif d’amour, de tendresse, de bonheur Par le sourire, elle cache ses douleurs.
Visage angélique, des yeux éclatants La bohémienne s’en va tout en chantant Gardant toujours un sourire, sourire inoubliable Sourire incomparable.
Il n y a que ses songes, qu'éclairent son visage Les flaques d’eau qui reflètent son image Divaguant dans les rues et les quartiers Sans endroit précis où aller.
Patiente d’être bohémienne De n’être aimée que par elle-même De n’être personne d’autre, Dans ce monde intolérant et confondu.
Son seul but dans cette vie Avoir une famille ou un ami Un allié qui la conforte de jour comme de nuit Lui faire confiance, coexister avec lui.
Qu’elle est donc cette vie, Qui l’a détruite petit à petit Au cœur de ce monde sans abri Un monde méchant et sans amis
Qu’elle donc sa destinée Comment copte-t-elle y arriver Des questions sans répliques qui viennent Souvent à la pensée de la bohémienne
Son souvenir mort, s’en va au lointain Convoyant la lumière de son destin Qui petit à petit, disparaîtra. | |
|